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02/07/2017

Étudiants, l'épreuve de la précarité

     Près de la moitié des étudiants doit prendre un petit boulot pour survivre, d'autres se privent de repas ou de soins. Cette situation accentue des inégalités enracinées et rend incertaines les perspectives d'un avenir à la hauteur de leurs espoirs.

     Matinée froide de février, place de la Sorbonne, à Paris. Ludo, étudiant de 25 ans, presse le pas, un gilet bleu sur la veste et une valise à roulettes à la main. Rue des Écoles, il commence à distribuer aux passants des prospectus promettant de gagner un séjour à New York. Une ville où il rêverait d’aller quand il aura terminé ses études de cinéma à l’université. « Je trouve ce genre de petits boulots sur Internet, pour payer mon loyer de 500 euros et m’habiller, explique-t-il. Je me débrouille seul, sans l’aide de mes parents qui habitent à Castres, dans le Tarn. » Ludo mange à sa faim. Ce n’est pas le cas de tous les étudiants, loin s’en faut. « Je me contente de pâtes depuis des semaines, (…) je n’ai rien dans mes placards de pauvresse. Comment fait-on lorsque la bourse n’est toujours pas arrivée et qu’on a faim ? »

 

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